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02/07/10 – Les sénateurs de Mayotte très mauvais élèves

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Sous le titre "Sénat : ceux qui bossent, ceux qui se planquent", le mensuel Lyon Capitale a réalisé, pour la première fois dans l’histoire de cette institution, le classement des 343 sénateurs français. Revue de l’Outremer sur le site internet de RFO.

L’enquête du magazine nous apprend entre autres que "l’activité des sénateurs échappe à tout contrôle. Ils ne sont pas pointés en séance publique". En 2009-2010, 150 sénateurs ont participé à moins de 20 commissions, "séchant ainsi plus de la moitié des séances auxquelles ils étaient censés participer". Le classement révèle trois "familles" : les bons élèves (une centaine), les médiocres et les cancres. Pour ces derniers, "l’étiquette cancre n’est pas assez forte", note le journal. "L’école buissonnière leur convient mieux. Et certains l’assument."

Parmi ces différentes familles de sénateurs, existe cependant une constante quelle que soit l’assiduité dans l’hémicycle : la rémunération (indemnité parlementaire) de 7.064,84 euros bruts mensuels. A laquelle il faut ajouter une indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) de 6.209,13 euros nets mensuels, plus un crédit mensuel pour le recrutement d’assistants de 7.510,55 euros bruts hors charges patronales.

Les sénateurs d’Outremer font piètre figure dans le classement de Lyon Capitale. Aucun ne pointe parmi les "bons élèves", mais la quasi-totalité d’entre eux se retrouve chez les cancres. "Premier des cancres, si l’on ose dire, le sénateur de Mayotte Soibahadine Ibrahim Ramadani (UMP) apparaît à la 340èmee place… sur 343", remarque ironiquement le magazine. Il est suivi par l’ineffable Gaston Flosse de Polynésie (339e). Pour ces deux-là, pas même une question écrite en un an, une seule présence en commission pour Ramadani. Le deuxième sénateur mahorais, Adrien Giraud (Union centriste), arrive en 318 place. Le "meilleur" sénateur de l’Outremer est une sénatrice, Anne-Marie Payet (Union centriste) de la Réunion, qui pointe à la 148e place (soit parmi la famille des "médiocres" selon le classement). Une bien triste image pour l'Outremer et pour Mayotte…

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